Demain l'Océan

BrightMirrors : des propositions de futurs positifs autour de l'océan.

Demain l'Océan

Des étudiants de Master ont tenté l’expérience d’écrire des nouvelles prospectives & positives autour de l’océan, voici le fruit de leur travail.

Comment sortir des visions dystopiques, de ces futurs sombres qui encombrent les imaginaires ? Peut être en apprenant à écrire collectivement des futurs positifs, comme nous le proposent les BrightMirrors.

Des étudiants de Master ont tenté l’expérience d’écrire des nouvelles prospectives & positives autour de l’océan, voici le fruit de leur travail :


2042 et la baleine bleue

25 septembre 2042, je regarde l’océan et bonne surprise la baleine bleue qui avait disparue au début des années 2030, apparaît d’un saut majestueux devant moi.

  • Regarde Pedro y’a une baleine là-bas ! dis-je à mon fils de 8 ans.
  • C’est quoi une baleine maman ?
  • C’est un mammifère marin qui a disparu vers 2030, tu n’étais pas né.
  • Qu’est-ce qu’il s’est passé ? dit-il en zozotant
  • Il est temps que tu saches que tu es né sur une planète en détresse. Dans les années 20, les scientifiques parlaient d’une future destruction de la terre due à la pollution et notre mentalité irrespectueuse. Notre mode de vie a radicalement changé grâce à une prise de conscience de la population mondiale.
  • Mais comment c’était avant ?
  • Quand j’avais ton âge, l’océan était habité par un million d’espèces de mammifères marins, de poissons et autres crustacés. Mais l’homme a créé le chaos, le niveau et la température de l’eau ont augmenté et une grande partie de ces animaux ont disparus.
  • Pourquoi elles reviennent maintenant ?
  • Tu vois cet énorme bateau au loin ? C’est maman qui l’a inventé.
  • Il sert à quoi ?
  • Ce bateau permet de nettoyer tout ce que l’homme a rejeté dans l’océan depuis des dizaine d’années. Avant les baleines et les autres espèces confondaient leurs nourritures avec les déchets dans l’eau.

A ce moment-là, le présentateur de radio Grenoble annonce : « La biodiversité marine refait surface sur le littoral isérois. »

Par Lisa, Théotime, Guillaume, Yann et Pierre.


Terre ferme

25 septembre 2042. Je regarde l’océan et, bonne surprise, j’y vois les étoiles. Derrière moi, j’entends ma fille émerger. Elle retire son masque, et fixe les flots sans comprendre.

  • C’est vers le ciel que tu dois regarder.

Elle lève les yeux, et j’y vois le ciel s’y refléter. C’est peut-être ça qui m’a le plus manqué, depuis ces vingt dernières années. Ce scintillement, si familier, si rassurant, loin de l’obscurité. Sans prévenir, une douce brise nous effleure le visage et file au loin. Suivant ses caresses, on arrive sur le rivage. Pour la première fois depuis si longtemps, on pose le pied à terre. La sensation du sable m’avait manqué, mais ce n’est rien en comparaison à l’émerveillement de ma fille.

  • Chérie, tu me sors l’oxygeomètre ?
  • Hein ?
  • La boîte grise, avec l’étiquette rouge.

Elle fouille dans le sac, sort nos tartines de confiture d’algues, et marmonne :

  • Pas sûr qu’on ait besoin de cela, ça se voit que l’air est pur.
  • T’en sais quoi, t’as jamais vu la surface, dis-je moqueur.

Elle fait la moue, pourtant il s’avère qu’elle a raison. Les résultats sont les meilleurs enregistrés depuis notre exil. Quand je pense à tout ce qui s’est passé, ça paraît tellement loin. Ma fille semble l’avoir senti.

  • Qui as tué le monde, Papa ?
  • Il n’est pas mort Stella, il va revivre. Nous le ferons revivre.

Par Alexis, Arthur, Émilie, Kevin, Léa, Loïc et Perrin,


Un voyage sous-marin. Les aventures de Kéké

Le 25 septembre 2042, Papy Jannau regarde l’océan et bonne surprise le

banc de baleine n’est pas loin de chez lui, il va pouvoir s’y rendre avec Kéké son petit-fils. Depuis sa petite maison flottante, il a en effet lachance d’avoir une vue imprenable sur l’océan.

  • Kéké : Papy, on peut faire un tour de capsule aujourd’hui ?
  • Papy : Oui, t’as vraiment de la chance ça n’a pas toujours été comme ça. »Sans plus attendre, Papy Janneau et Kéké embarquent dans la capsule. En se dirigeant vers les baleines, le petit-fils est émerveillé en voyant unrécif coralien autour duquel il y a des milliers de poissons de toutes lescouleurs et devant la faune.
  • Papy : Tu sais kéké, à ton âge peu de gens avaient la possibilité de voirun tel spectacle. Les coraux étaient en voit de disparition, et onn’avait pas de tels moyens pour se déplacer sous l’eau.
  • Kéké : Ah bon ? Y’avait pas de capsules avant ?
  • Papy : Oui tu sais il y a encore 15 ans, rien de tout ça n’existait. Nousvivions sur le continent et les mers étaient rempli de plastiques, onparlait même d’un continent constitué uniquement de déchets et cecontinent à tellement pris d’ampleur qu’on pouvait même plus se baignerdans l’eau sans avoir de risques de tomber malade. Le monde à connu desépidémies terribles jusqu’à ce que les citoyens se réveillent et agissenttous ensemble.
  • Kéké : Qu’est ce que vous avez fait exactement ?
  • Papy : Il a d’abord fallu nettoyer l’océan avec un nouveau bateau quiétait capable de capter tous les déchets et particules qui polluaientl’océan. Ces bateaux se sont multipliés dans le but de ratisser toutl’océan.
  • Kéké : Génial papy, mais après vous avez fait quoi ?
  • Papy : A cause de la montée des eaux, il y avait plus de places pour lesHommes et il a fallu trouver de la place sur l’eau. C’est pour ça qu’on aconstruit les villes flottantes sur lesquelles on vit aujourd’hui. Pourpas reproduire les mêmes erreurs, on a construit des villes propres avecdes stations de traitement des déchets.
  • Kéké : ok papy, mais vous en faites quoi des déchets ?
  • Papy : Tout ces déchets sont recyclés et ont permis de construire lesvilles flottantes.
  • Kéké : Mais aujourd’hui on pollue encore la mer si on habite dessus ?
  • Papy : Et bien non, car nous avons un système de traitement de l’eau, quinous permet d’utiliser l’eau de la mer et de la rejeter propre par lasuite. Et par exemple, la capsule dans laquelle on est nous permet ausside récupérer les déchets pour les recycler. »
  • Papy et Kéké arrivent devant le banc de baleines.
  • Kéké : C’est vraiment beau, nous avons vraiment de la chance, tout cequi a été réalisé est vraiment incroyable ! J’ai de la chance de vivredans ce monde-là !
  • Papy : Non, tu sais kéké, si on en est là c’est parce que quand j’étaisjeune on n’a pas agi quand il le fallait, on a laissé les choses s’empirersans jamais prendre de mesures pour changer les choses. Des millions depersonnes sont décédées dans des épidémies. Mais t’inquiètes pas kéké, sion garde les bonnes habitudes qu’on à prises, on pourrait étendre cemodèle au reste du monde.

Par Clément, Paul, Maria, Hugo et Maëlys


Une pêche glorieuse

« 25 septembre 2042, je regarde l’océan et bonne surprise, EDO travaillent aujourd’hui. »

  • Je regarde mon petit-fils et lui dis : “ prépares-toi et n’oublies pas ton harpon”
  • “ la pêche s’annonce bonne aujourd’hui” dit-il en s’équipant de son harpon et en montant sur son bateau.

Le ciel est bleu, la mer est d’huile et la houle faible : toutes les conditions sont réunies pour pêcher le bar.

À l’horizon, des hommes s’affairent au nettoyage de l’océan.

À cet instant mon petit fils me demanda:

  • Pépé, c’est qui ces gens?
  • Ce sont les éboueurs de l’océan.
  • Mais qu’est ce qu’ils font ici ?
  • Ils travaillent pour le bien-être des poissons, ils nettoient l’océan de tous les déchets que l’être humain a créé. Tu sais, c’est grâce à eux si on peut pêcher aujourd’hui.
  • Pourquoi est-ce que tu dis ça? ça n’a pas toujours été comme ça pépé?
  • Malheureusement non, quand j’étais jeune, la pêche était restreinte, les espèces de poissons étaient menacées à cause de la pollution et des nombreux déchets dans l’océan. Il y’avait même un 8ème continent composé uniquement de déchets flottant sur l’eau. En 2020, l’association des éboueurs de l’océan s’est formée. Depuis, le nombre de déchet a totalement diminué. Toute la vie animale du monde marin s’est stabilisée et a retrouvé un idéal. C’est pour ça qu’aujourd’hui, on a la chance de pouvoir pêcher abondamment du poisson sans restriction.
  • Oui mais pépé, il reste encore pleins de chalutiers qui pêchent de manière intensive et menacent tous les poissons.
  • Beaucoup moins mon grand. Aujourd’hui la police maritime et les pêcheurs comme nous veillent au grain contre ces pirates.

Au large, un des derniers chalutiers pirate se fait arrêter par la police maritime.

  • Ça y est pépé, j’ai attrapé un gros poisson !!!

Par Ophélie, Océane, Alexandra, Théo et Ismaël


Un nouvel horizon

Le 25 septembre 2042, au crépuscule, je regarde l’océan accompagné de ma fille et bonne surprise à l’horizon le champ d’éolienne anciennement visible se fond aujourd’hui dans le paysage.

  • La fille (en me tapotant sur l’épaule) “ Papa, où sont passées les éoliennes ?”
  • Je la regarde et lui réponds : “Tu sais ma fille… Longtemps les éoliennes posaient un problème d’esthétisme aux personnes. Tu vois, la société voulait retrouver un aspect naturel de l’ocean.”
  • La fille : “ Et au fait à quoi ça sert une éolienne?”
  • “ Une éolienne permet la production d’énergie grâce à l’activation d’une turbine par le vent. leur développement a permis d’atteindre le stade de 100 % d’énergies renouvelables dans le monde. “
  • La fille : “Mais elles ont été enlevées du coup ?
  • Je lui répondais “Non, elles ont simplement été camouflées à l’aide du progrès technologique car leur visibilité posait problème aux citoyens en terme d’esthétisme paysager et de pollution visuelle . Il y a encore une vingtaine d’années, le monde tournait à l’énergie fossile. aujourd’hui, la société a réussit à se détacher de la dépendance aux source d’énergies non renouvelables.”

Aujourd’hui, même si la route est encore longue, l’Homme a atteint l’objectif d’une production énergétique entièrement renouvelable, le prochain pas sera celui de la synergie entre êtres humains et animaux.

Par Taloula, Robin, Samy, Antoine et Jules.


Le croisement entre deux courants

25 septembre 2042, je regarde l’océan Indien et bonne surprise je voisarriver mon ami Coco, la tortue que je n’ai pas vu depuis le lancement dela Mission il y a 20 ans .

  • Sabrina : Hé salut Coco, ça fait longtemps !! Comment ça va dans ton petitmonde bleu ?
  • Coco : Tout se passe pour le mieux pour mes congénères et moi-même. Notre communauté retrouve enfin un sentiment de bien être dans l’eau. Finis les pollutions et le plastique !!
  • Sabrina : En effet, nous avons enfin assumé les conséquences de nosactions. Le dialogue entre animaux marins et les populations ont permis de développer cette plateforme flottante autosuffisante et surtoutdépolluante.
  • Coco : Effectivement ça fonctionne, j’ai croisé tout un groupe de dauphinqui se porte bien. J’ai également remarqué que la population animale sousmarine est en augmentation.
  • Sabrina : Oui, les plateformes voguant dans les océans ont pratiquementnettoyé une partie des pollutions et grâce aux avancées scientifiqueselles peuvent désormais collecter et détruire cette matière sans rejeterquoi que soit.
  • Coco : C’est vrai que cette technologie à changer beaucoup de chose pourle monde entier et tu y a grandement participé toi et famille descientifiques. D’ailleurs, comment se passent tes journées ? Tu fais desavancées significatives ?
  • Sabrina : Oui, j’ai développé des bribes de communications avec lespoulpes pour communiquer avec les profondeurs. C’est pour cela que jeplonge régulièrement vers le fond avec mon sous-marin. Je vais enfinétudier le plancher océanique et peut être trouvé des solutions auxproblèmes des habitants de cette zone.
  • Coco : C’est vrai que cette zone n’est pas épargnée par la pollutionhumaine qui y a élu domicile et qui ne se détériore pas. J’ai en mémoirecette fameuse pile de pneus au milieu de nul part.
  • Sabrina : Ne t’inquiètes pas, la prochaine mission des plateformes est dedépolluer les fonds marins. L’océan est un tout c’est pourquoi aucunsecteur ne sera oublié et avec mes capacités de communications j’espèrepouvoir élargir mon champ d’action et établir un dialogue entre l’homme et la sphère animale sous marine. Ainsi, les informations circuleront mieuxentre deux groupes.
  • Coco : Tu y arriveras c’est certain. Si jamais tu as besoin d’un compagnond’aventure lors de tes prochaines expéditions dans les grands fonds,n’hésite pas à me prévenir. Je reste dans les parages de la plateformecette semaine.
  • Sabrina : Ok pas de soucis, ça fait toujours plaisir de te voir et avoirun peu de compagnie est toujours agréable quand on travaille.

Coco s’éloigne alors tout doucement en direction du soleil couchant etprêt pour de nouvelles péripéties.

Par Léa, Victor, Julien & Sandra.


Algoworld

25 septembre 2042, je regarde l’océan et bonne surprise… Une terre émergée se dessine au loin. Une forme inhabituelle que je ne n’ai que rarement vue durant mon voyage. Cela faisait quatre calendriers lunaires que j’avais quitté Soulac-sous-mer, cité sous-marine rendue célèbre par son industrie d’algue OGM. Dans le monde d’aujourd’hui, peu d’explorateurs ont tenté de reprendre contact avec l’ancien monde, depuis l’Evènement.

En remontant à la surface, à l’aide de mon dispositif de survie extra-marin, le monde tant recherché du passé s’ouvrait à moi. Parmi les rochers et quelques végétations, un homme âgé se tenait assis au bord d’une falaise. Avec précaution, je m’approche lentement de lui et l’interpelle :

  • Incroyable, tu existes réellement ?!
  • Je suis le reflet du passé, je ne m’attendais pas à voir quelqu’un comme toi, je n’avais plus d’espoir…
  • Depuis l’Evénement, le monde se reconstruit sous l’eau, les humains se sont adaptés à un nouvel environnement… Je n’avais jamais vu de Terrestre.
  • Dessine-moi ton monde jeune Aquatique.
  • Nos métabolismes se sont transformés pour correspondre à notre milieu, nous consommons des super-algues qui nous servent pour nous déplacer dans nos superb-eau-lide, nous soigner, nous nourrir, nous sommes VEGALGUES ! Nous habitons les fonds sous-marin, les coraux nous apportent protections, ils forment de beaux foyers pour nos familles.

Le vieux émerveillé par mon récit, me fit totalement oublier que les batteries de mon dispositif étaient presque vides.

  • Je dois retourner d’où je viens, j’aimerais pouvoir te faire découvrir mon monde, mais je ne puis t’emmener avec moi sans dispositif…

Le vieux s’en retourna dans sa grotte, avec le poids d’être le reflet d’un monde voué à sa perte.

Par Florian, Léa, Maud, Nicolas et Noémie


L’Aquamonde

25 septembre 2042, je regarde l’océan et bonne surprise nous sommes en dessous. Même après 20 ans je suis toujours émerveillée de me trouver ici,à prendre mon thé sur ma terrasse sous-marine. Aujourd’hui, je reçois mon petit fils pour le goûter. L’après midi prend un tournant des plus nostalgique quand celui-ci me demande de lui raconter comment était le monde autrefois.

  • Petit-fils : A l’école, la prof a dit qu’avant tu habitais sur la terre.Comment c’était et comment es tu arrivée ici ?
  • La grand mère : « En effet, ta prof a raison, autrefois nous vivions au dessus de l’eau, à la surface. Mais nous avons connu des changements globaux tels qu’il nous était de plus en plus impossible de rester sur la terre L’océan montait, il nous a fallu nous adapter.
  • D’accord, mais quelles adaptations avez vous mises en place ?
  • Grâce à l’algoculture, nous avons pu créer des bulles hermétiques nous permettant de vivre sous l’eau; nous avons également,grâce aux courants marins, pu mettre en place des éoliennes sous marine,qui nous a permit de devenir autonome en énergie, de plus, les connaissances en biologie marine, nous a permis de développer une nouvelle forme de nourriture à base d’algue et d’eau phytoplanctonique. »
  • Elle a aussi dit qu’autrefois vous mangiez les espèces animales ?
  • Tout a fait, car à l’époque nous ne pouvions pas communiquer avec eux comme aujourd’hui. Le nouveau lien développé avec les espèces marines, ne nous permettait pas éthiquement de continuer à les consommer.
  • Est ce qu’un jour nous reviendrons sur terre ?
  • Non, nous sommes enfin arrivés à un point d’équilibre avec l’écosystème et tous ses habitants.

Par Evariste, Gladys et Jeanne.


L’Odycéan

25 septembre 2042, je regarde l’océan et bonne surprise, les premières lumières de l’Australie se sont rallumées, l’exploitation de la météorite a pu enfin commencer.

  • Maman, c’est quoi les lumières ?
  • Tu te souviens comment on parle toujours de la catastrophe de 33 ? Grâce à l’intelligence des Hommes, il se pourrait que cette catastrophe soit finalement ce qui sauvera l’humanité.
  • Comment ça ?
  • Jusqu’à hier, l’énergie dont on avait besoin entraînait pollutions et guerres. C’est pour ça qu’on a du tous quitter les continents et que tu es né sur Pacific City II.
  • C’est quoi Pacific machin ?
  • Tu ne t’en souviens pas, tu étais jeune, mais nous étions très malheureux. C’est l’île où nous vivions avant de pouvoir retourner sur les terres immergées. Pendant 23 ans, c’est ce qui a permis à la nature de cicatriser des blessures causées par l’Homme, empêchant notre accès aux ressources… Depuis, on a su à la fois développer une technologie pour exploiter l’énergie fabuleuse de la météorite, et créer un gouvernement mondial, abolissant les frontières et stoppant les guerres énergétiques entre les Hommes.
  • Waaaaaah !
  • D’ailleurs c’est pas tout ! Même avec les autres animaux, on a su faire la paix, arrêter de les considérer comme des ressources et vivre avec eux en symbiose.
  • Ah bah oui je sais, on peut même parler avec eux ! Allez viens maman, on va voir les dauphins ! », fit-il avec un sourire jusqu’aux oreilles.

Nous activons alors nos branchies et nos traducteurs, et nous plongeons.Après ¼ d’heure de randonnée sous-marine, nous croisons une tortue luth que nous connaissons bien.

  • Salut Martin ! dit la tortue à mon fils. Comment tu vas ?
  • Coucou Joy ! lui répondit-il, ravi.
  • Tu viens faire un tour dans le courant est-australien avec moi ? Que je te montre comment tout va mieux sous l’océan, la barrière de corail et tout !

D’un regard, je lui indique qu’il peut y aller, rassurée de le savoir en bonne compagnie. Et Martin, accompagné de son amie Joy, alla découvrir les merveilles de la Planète Bleue.

Par Clémentine, Juliette, Armand et Bastien