Où est le carbone du bâtiment ?
Entretien avec Guillaume Meunier, qui est Consultant Bas Carbone à l’Institut Français pour la Performance du Bâtiment le jour, et qui passe aussi ses courtes nuits à peupler les réseaux sociaux d’analyses précises et factuelles sur les enjeux écologiques de la fabrique de la ville.
Sylvain Grisot > Guillaume Meunier, tu es directeur délégué d’Elioth, une filiale du groupe Egis. Au quotidien, tu travailles sur des sujets aussi variés que la conception bioclimatique, la modélisation, les stratégies zéro carbone et l’analyse du cycle de vie des matériaux. En plus d’avoir des journées manifestement occupées, tu passes aussi tes nuits, qui sont visiblement assez courtes, à peupler les réseaux sociaux d’analyses souvent très précises et factuelles sur les enjeux écologiques autour de la fabrique de la ville et des bâtiments. Est-ce que tu peux nous raconter d’où vient ta prise de conscience que quelque chose ne tourne pas rond dans le monde de la fabrique de la ville ? Comment en es-tu venu à faire évoluer les esprits, via notamment ces prises de parole, et par ton action professionnelle ?
Guillaume Meunier > J’ai commencé par des études d’architecture. J’ai vite trouvé que les justifications qu’apportaient les architectes sur des projets étaient absolument hors de toute technique. J’ai toujours aimé la technique, et plutôt que de parler dans le vide, je suis retourné faire des études. Un de mes sujets était l’acoustique, l’autre les enjeux environnementaux. Je me suis alors aperçu du vide abyssal dans les discours sur ces enjeux. Le grand basculement a été la réalisation d’une étude sur Paris, qui essayait de démontrer comment Paris et les Parisiens pouvaient être neutres en carbone en 2050. On a défriché ce que cela voulait dire d’être neutre en carbone, et on a découvert plein de champs d’actions oubliés, comme l’alimentation, la mobilité, etc. C’est là que j’ai compris qu’il y avait plus à faire que de construire des bâtiments vertueux.
Les enjeux écologiques de la fabrique de la ville ou du monde de la construction sont systémiques. Ils parlent d’alimentation, de mobilité… Si on se penche sur l’acte de construire, quelles sont les impasses aujourd’hui face aux limites planétaires ?
Une des premières impasses, c’est la consommation d’énergie et l’isolation des bâtiments. Si on raisonne comme ça, on ne voit qu’une toute petite partie du problème, environ 30% d’un point de vue climat. Si on regarde l’analyse de cycle de vie d’un bâtiment sur 50 ans, 50 à 70% du problème est ailleurs que l’énergie qu’on consomme. Ces sujets ont complètement été oubliés. Cela fait des années qu’on sait faire des analyses de cycles de vie (ACV), mais on avait encore peu d’expérience et de point de comparaison. Personne ne savait encore ce que c’était le carbone. Maintenant, c’est dans le langage courant du bâtiment, c’est plus facile d’en parler et on a des données comparatives.
On s’est donc très longtemps concentré sur les économies d’énergies des bâtiments, plutôt que sur le début de la construction ou la fin du bâtiment ?
C’est ça. En oubliant même les types de matériaux qu’on utilise pour isoler, qui sont globalement issus des énergies fossiles et qui émettent du carbone. On s’aperçoit que c’est rare qu’il y ait des gains importants en isolant. On peut réduire sa facture, mais il s’agit d’impact sur les finances des habitants, pas sur la planète. L’utilisation de certains matériaux peuvent faire empirer la situation.
C’est à la fois penser le temps de vie du bâtiment dans son ensemble, mais aussi les matériaux, plus ou moins vertueux, qui le composent. Quels sont les enjeux des matériaux dans le bâtiment ? Est-ce que le béton est vraiment le grand méchant loup ?
Poser la question de la matière pose aussi la question de l’architecture. C’est peut-être facile de dire ça, mais l’architecture était beaucoup dans le paraître. Aujourd’hui, chez les jeunes architectes, la question du matériau et de sa localisation se pose, ce qui oblige à réinterroger l’architecture.
Quand on fait une analyse du cycle de vie, on regarde les matériaux dans le temps, c’est-à-dire à quel moment il émet du carbone. Ce n’est pas la même chose si c’est maintenant, dans 10, 20 ou 50 ans. Dans l’absolu, il faudrait au moins passer les 30 premières années et émettre plus tard. Des matériaux comme le béton émettent tout de suite. Le béton émet du carbone par la réaction physico-chimique pour fabriquer du ciment, mais aussi par la chaleur émise par des énergies fossiles pour qu’ait lieu cette réaction chimique. Ce carbone va rester plus de 1000 ans dans l’atmosphère, alors que les matériaux biosourcés ou géosourcés auront beaucoup moins d’impact. Le bois n’émet qu’à partir du moment où il est brûlé. On espère que nos bâtiments ne brûleront pas, on les protège, donc potentiellement un bâtiment en bois n’émettra jamais. Dans une ACV, il y a quand même une norme qui dit qu’un bâtiment en bois émettra dans 50 ans.
Ce qu’on comprend, ce que l’ACV repose à la fois sur les émissions carbones et sur leur dilution dans la durée. Ce n’est donc pas la même chose si un bâtiment dure 20, 50 ou 100 ans.
Le temps est une question intéressante. On peut prendre l’exemple d’un bâtiment de logements. On imagine que dans le futur, il y aura des étages en plus ou des usages plus lourds, on va donc surinvestir à l’instant 0 avec une structure plus épaisse pour des usages incertains dans 20 ou 30 ans. Cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas le faire, mais il faut se poser la question. Mon métier est d’ailleurs de poser un paquet de question sans avoir la réponse à chaque fois. Ce n’est pas idiot de se projeter dans le temps long, mais il faut être conscient qu’on n’a aucune idée des usages dans 30 ans. La meilleure manière de répondre est d’avoir toutes les intelligences d’une équipe, des architectes, des ingénieurs structure et des ingénieurs façade.
Trouver les bons équilibres dans une grande incertitude sur les usages de demain. Mais à partir du moment où on utilise des matériaux qui émettent de façon importante, à priori, c’est mieux d’éviter les bâtiments jetables ?
Ce n’est pas si évident. Il y a eu une exposition au Pavillon de l’Arsenal sur des expérimentations sur des bâtiments il y a 50 ans. Ils étaient très légers, leur bilan carbone était excellent, mais ils étaient très mal isolés. C’est une époque où on pouvait gâcher l’énergie. D’un point de vue climatique, est-ce qu’il faudrait mieux construire léger et consommer beaucoup d’énergie ? La réponse est oui, mais attention, d’un point de vue de facture et d’approvisionnement en énergie, c’est une idiotie.
La réglementation RE2020 par exemple est très contraignante pour les bâtiments temporaires. Est-ce qu’un bâtiment qui ne doit durer qu’un temps doit vraiment avoir beaucoup d’isolation ? Une réponse un peu simple pourrait être de prendre de l’isolation biosourcé. Mais est-ce si intelligent si cela créé une tension sur le marché du biosourcé ? Il y a une grande subtilité dans les choix qu’on doit faire.
Le confort est un enjeu important aussi. Est-ce qu’on est prêt à sacrifier une partie de notre confort pour émettre moins de carbone ? Mettre des protections solaires extérieurs, par exemple, pour le confort d’été, émet du carbone, car elles sont souvent en métal, avec des accroches complexes de façades. La plupart du temps, pour assurer le confort, on émet du carbone.
Oui, on retrouve des analyses sur l’effet rebond de l’isolation des bâtiments. Est-ce que tu as pu travailler là-dessus ?
Il y a une étude anglaise sur l’effet rebond. En Angleterre, ils ont montré qu’on pouvait facilement gagner 7% d’énergie en isolant. L’étude explique que ces gains sont annulés au bout d’un an. Cela pose des questions sur la sobriété vis-à-vis de l’efficacité. Pour citer approximativement le GIEC, la sobriété dans le bâtiment, c’est construire moins de mètres carrés. L’efficacité, c’est avoir des mètres carrés qui consomment beaucoup moins en carbone. L’idéal est de faire les deux : avoir un bâtiment qui consomme très peu et qui est très confortable. En modifiant un peu mon confort de vie, en ayant un peu plus chaud l’été et un peu plus froid l’hiver.
Revenons au carbone, c’est un peu le nouveau juge de paix. Où est finalement le carbone dans le bâtiment neuf ? Comment fait-on pour réduire, non pas notre facture, mais notre empreinte carbone dans l’acte de construire ?
J’aime bien l’analogie avec des budgets en euro, car calculer le carbone revient au même travail qu’un économiste : on fait des quantités, des sommes et on donne un prix en kilo de CO2.
Les grands chiffres dans le bâtiment, avant le RE2020 sortie en 2022, c’est 1,5 tonne de CO2 émise sur 50 ans pour un mètre carré construit. Une tonne pour la matière, 500kg pour l’énergie. Sur la matière, il y a environ 500kg pour la façade et la structure. Pour les bâtiments les plus vertueux, on peut diviser ce chiffre par deux. L’énergie est très facile à décarboner en France, parce qu’on a la chance d’avoir un mix énergétique bas carbone, donc si on conçoit un bâtiment qui consomme peu, on peut descendre à 150kg émis pour l’énergie. Donc, quand un bâtiment est très bien conçu, il émet autour de 800kg de CO2.
On comprend bien cette notion de mix énergétique et les gains que cela permet en termes d’efficacité, mais pour l’acte de construire, comme la structure ou les façades, quels sont les changements à faire pour diviser les émissions par deux ?
Toute personne sensée dirait d’arrêter le béton. Les matériaux biosourcés et géosourcés ont un très bon bilan carbone. La pierre ne séquestre pas de carbone, a peu d’impact et utilise peu d’énergies fossiles, car on la découpe, on la taille et on la transporte. Quand on parle de géosourcés, c’est qu’on sait d’où vient le matériau, contrairement au sable et à l’eau. On pourrait essayer de remplacer beaucoup de choses, la façade, la structure, les poteaux, les poutres… Mais il y a des contraintes structurelles au bâtiment. Par exemple, c’est compliqué de faire des planchers bois dans les hôpitaux, parce qu’il y a des contraintes particulières de poids et de résistance mécanique. Pour les bâtiments de logement, même si on sait que le bois résiste très bien au feu, cela effraie encore les pompiers.
Si on fait simple, on garde les noyaux de circulation et d’échappement en béton. Le reste peut passer en bois, en gardant une mixité pour des contraintes acoustiques. Une petite dalle de béton a de bonnes propriétés acoustiques par exemple, mais on peut mettre un plancher bois. Les façades, on peut penser bois, paille, terre crue… C’est une complexité qu’on peut apprécier quand on est architecte ou ingénieur, car il n’y pas de solution toute faite. On doit être plus malin que ça.
Cela remet en avant les métiers de l’artisanat. Il n’y a pas besoin d’être très malin pour couler du béton. Alors que construire avec d’autres matériaux, ça peut aussi vouloir dire préfabriquer en atelier. C’est une manière de travailler plus agréable, en intérieur, avec moins d’accidents et de chutes. On a tellement utilisé le béton qu’on a appauvri intellectuellement les entreprises du bâtiment. Il n’y a moins de personne qui ont cette capacité à faire.
Cela change aussi les métiers de la conception. Comment rentrer dans ce niveau de complexité ? Est-ce qu’on sait faire ?
Oui, on sait construire un bâtiment bas carbone. Il y a des questions de budget et de technique, mais on sait résoudre les problèmes. Mais est-ce qu’on se donne le temps ? Est-ce qu’on a la liberté d’aller au-delà de la facilité ?
On sait faire, encore faut-il s’en donner les moyens. Couler moins de béton demande d’avoir plus d’intelligence, mais encore faut-il la mobiliser. Est-ce qu’on pourrait simplement remplacer avec du béton bas carbone ?
Pour faire court, il y a des bétons moins carbonés. Le milieu du béton a fait zéro effort sur le carbone ces 30 dernières années. Depuis 3 ans, ils sont contents de pouvoir dire que la solution de décarboner le béton existe déjà. Il y a 50 000 types de béton différents, et on arrive à démontrer qu’il y a des bétons moins carbonés. Les processus physico-chimiques sont différents et émettent moins de carbone, car on a moins besoin de les chauffer. Cela sort pour le moment en toute petite quantité. Mais quand on voit la taille du fossé à franchir, c’est un vrai problème. Dire que le béton sera neutre en 2030 est un vrai pari technologique. La solution c’est la sobriété. Il faudra mettre moins de béton, mais aussi moins de béton bas carbone.
Finalement, diviser par deux l’impact du mètre carré construit, c’est ne pas construire. Dans la chaîne de décision, il y a des choix très en amont qui ont des impacts extrêmement puissants sur notre facture carbone.
Exactement, en tant qu’ingénieurs ou architectes, on arrive presque après la bataille. Ce sont les choix programmatiques qui ont les plus grands leviers. Choisir de construire à un endroit spécifique peut avoir un impact très fort sur un bilan carbone : s’il est à côté des transports en commun, si il y a local vélo… Même chose pour les bâtiments de bureau, cela modifie beaucoup de choses de mettre 13m2 ou 10m2 par employés. Pourquoi mettre ce chiffre ? Cela pose plein de questions de mutualisation ou du besoin de m2 avec le télétravail… Mais en tant qu’ingénieur ou architecte, on est souvent absent de ces discussions. Alors que si je construis deux fois moins de m2, j’ai deux fois moins d’impact.
Ce sont des décisions prises en amont, souvent sans vision de l’équation globale. On va pouvoir gagner péniblement quelques émissions sur des choix techniques, alors que si on réfléchissait au nombre de m2, l’équation serait différente. Comment peut-on repenser cet acte de conception et cette chaîne intellectuelle qui va mener jusqu’au chantier ?
C’est une réponse bateau, mais il faut repenser les formations. Si toutes les personnes en lien avec le monde du bâtiment lisaient les quelques pages de la Stratégie Nationale Bas Carbone, ils verraient noir sur blanc que 2050, c’est 40% de construction en moins. Je ne sais pas si les constructeurs et les promoteurs ont bien en tête qu’il faut construire moins et que c’est l’Etat qui l’a écrit. Le GIEC nous dit aussi qu’il faut construire moins et arrêter les énergies fossiles dans les pays industrialisés. La problématique est différente dans les pays en développement. La Stratégie Nationale Bas Carbone reprend tout ça. La RE2020 dit la même chose : il faut arrêter les énergies fossiles et mettre des matériaux bas carbones. Avec la RE2020, il ne devrait plus y avoir de gaz en 2025. On a de la chance d’avoir cette cohérence. Il faut arriver à 40% de construction en moins en 2050, avec trois fois moins d’impact carbone dans les matériaux. Les bétons bas carbones qui font gagner 20% sont loin d’être suffisants.
La marche est haute et les efforts à fournir ne sont pas les mêmes dans tous les secteurs de l’économie, si on pense à l’agriculture ou aux mobilités…
Le monde du bâtiment doit faire sa part, mais si on parle des transports, hormis ceux pour les vacances, la plupart sont induits par là où l’on vit. S’il y avait des locaux vélos propres, décents, avec des arceaux dans les bâtiments, plus de gens prendraient le vélo. Le secteur du bâtiment est au centre des sujets du transport et est aussi relié au secteur agricole, car il a des impacts sur l’artificialisation des sols. Pour utiliser plus de biosourcés, il faut remettre en marche la filière bois, donc mieux gérer les forêts. Si on pose des ambitions fortes pour le monde du bâtiment, on aura aussi des leviers énormes sur les autres postes du bilan carbone.
Oui, quand on fait la ville, on impacte d’autres sujets. Ce n’est pas simple, car même si on construit en bois un bâtiment passif avec des éoliennes, si il y a des SUV garés devant, cela ne fonctionne pas. Chacun intervient encore en silos et à différents moments, ce qui questionne notre façon de faire la ville au-delà du bâtiment. Qu’est-ce qui freine aujourd’hui les acteurs, alors que la destination commence à être à peu près claire, à défaut du chemin ?
C’est vrai qu’on sait faire, mais cela nécessite de créer un tissu local d’entreprises et de matériaux. Par exemple, il faut trouver quelqu’un qui produit de la paille avec la bonne technique : l’épaisseur, la densité, etc… Cela demande encore un peu de R&D, en paille ou en terre crue, sachant que c’est rarement le métier principal de vendre de la paille.
Il y a aussi des freins qui sont liés au réemploi, car cela demande une connaissance complexe des bâtiments, car si je ne les connais pas, je ne saurai pas faire. Il y a encore des contraintes réglementaires pour certains matériaux, mais aussi du coût de la construction en matériaux biosourcés. On en revient souvent là : est-ce qu’on est prêt à payer plus cher pour avoir une meilleure qualité ? On a été biberonné à des coûts faibles. Ces coûts ne prenaient pas en compte les impacts qu’on avait : le carbone, des emplois dégradés, … Si je veux que les gens qui produisent aient des conditions de vie décentes, si je veux avoir des impacts plus faibles sur la planète, cela demande de réinterroger le prix. Est-ce qu’un coût faible, c’est bien ? Est-ce qu’on est prêt à mettre le prix ? Est-ce que quand ça coûte deux fois plus cher, c’est deux fois mieux ?
Tant qu’on n’a pas côte à côte le budget carbone, le budget social, économique et environnemental, c’est difficile de faire des choix. Aurais tu un conseil de lecture pour les auditeur.ices pour aller plus loin sur le sujet ?
J’ai lu un livre d’architecte cet été, Construire avec le peuple, d’Hassan Fathy. C’est extraordinaire ce qu’a pu faire cet architecte égyptien dans les années 60, ce livre pourrait avoir été rédigé en 2020.
Je peux aussi citer L’histoire naturelle de l’architecture, sous la direction de Philippe Rahm. On peut le lire par petit bout, il raconte des histoires. Il a des chiffres avec lesquels je ne suis pas d’accord, mais j’aime bien comment les choses sont racontées, ce n’est pas de l’architecture stricte.
Je peux aussi parler du dernier Séquences Bois, sur construire en feuillus. Dit comme ça, cela ne fait pas rêver, mais cela traite vraiment de cette question de quel matériau à quel endroit. J’aimerai bien d’ailleurs qu’on se pose la question pour le béton : d’où vient le sable ? En France, notre forêt est essentiellement composée de feuillus et on construit très peu en feuillus. Dans cette revue, il y a de superbes exemples de construction en feuillus, avec des dessins d’artistes. Maintenant qu’on sait construire en bois, est-ce qu’on peut construire mieux que simplement en bois ?
Propos recueillis par Sylvain Grisot en février 2023.
Pour aller plus loin :
- Le profil Linkedin de Guillaume Meunier : https://www.linkedin.com/in/meunierguillaume/
- Stratégie Nationale Bas Carbone
- Construire avec le peuple, Hassan Fathy, 1996, Actes Sud
- L’histoire naturelle de l’architecture, sous la direction de Philippe Rahm
- Séquences Bois n°138, Construire en feuillus, 2022